mercredi 24 décembre 2014

Changer d'avenir en Afrique de l'Ouest, le pari du WATHI


Avant-propos
Une année qui se termine. Le sentiment que les années défilent de plus en plus vite. Le sentiment que le temps qui passe est notre adversaire, qu’il s’oppose à la réalisation de nos rêves, à l’accomplissement de nos volontés, à la complétude de nos vies. Une année qui se termine et une autre qui commence dans une Afrique de l’Ouest partagée entre angoisse et espérance. Angoisse, à cause de nouveaux virus, de nouvelles formes de violence et d’une série de rendez-vous électoraux crispants. Espérance suscitée par l’énergie, la créativité, la combativité et la joie de vivre de millions de jeunes femmes et de jeunes hommes qui ne comptent sur personne d’autre qu’eux-mêmes pour s’offrir un avenir meilleur. Et qui commencent à donner des signaux clairs à leurs gouvernants,  à leurs élites, à tous les puissants, qu’ils ne se laisseront plus dominer.  

Les pages qui suivent proposent un regard personnel sur cette Afrique de l’Ouest indissociable des autres régions du continent et ouverte sur le monde. Un regard personnel, donc forcément incomplet, tronqué, biaisé, critiquable. Mais ce diagnostic de la région, c’est avant tout une invitation à transformer la multiplicité de nos regards individuels sur l’état de nos pays et de nos sociétés, à transformer la somme de nos frustrations, de nos déceptions, de nos envies, de nos attentes et de nos ambitions en une nouvelle aventure collective. Nous ne dompterons jamais le temps. Mais en nous remettant à croire en la possibilité de changer le monde par la réflexion et l’action collectives, nous pouvons nous offrir le sentiment réconfortant d’imprimer une marque, aussi légère soit-elle, sur notre temps. Celui de chacune de nos vies.  





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